Ce Mardi 30 Novembre 2021, Le Recteur de l’Université Diffa a participé à un panel de haut niveau dans le cadre du Forum Virtuel de partage des innovtions et des bonnes pratiques de résilience au Sahel organisé par le CILSS.
Dans son allocution le Recteur de l’Université de Diffa Pr Ali MAHAMANE, a d’abord remercié les organisateurs de ce forum et le choix de l’Université dans le panel.
Il a ensuite salué la pertinenence du théme pour les communautés du Sahel. Selon lui , quand on parle du Sahel, nous distinguons 2 entités : la zone des 3 frontières et le Bassin du Lac Tchad.
La région du Lac Tchad fait partie des zones d’Afrique où sévit une insécurité orchestrée par de violences sans répit ayant entraîné une perturbation du tissu social et la destruction des moyens de subsistance traditionnels, des déplacements internes de populations dans leur propre pays ou dans les pays voisins. C’est un écosystème social fragile et vulnérable qui est intrinsèquement régional dans sa nature. En raison de ces facteurs, la région du lac Tchad est une région fortement intégrée avec de fortes retombées frontalières.
La violence de Boko Haram (BH) dans le Bassin du Lac Tchad a touché de manière disproportionnée les membres des communautés vivant dans ce bassin et le plaçant de facto au premier plan de la crise dévastatrice. En plus d’être les premières victimes de violences et de l’extrémisme violent, les communautés continuent de subir la désintégration économique, sociale et culturelle. Plusieurs villages déplacés, des marchés fermés, des activités d’échanges économiques suspendues, des rapts des personnes, des demandes de rançons, etc., telle est la description de la décrépitude du tissu économique et social dans laquelle vivent au quotidien les communautés du Bassin du Lac Tchad.
Dans ce contexte, il y a une nécessité d’améliorer la résilience des communautés. Et pour que cette résilience soit accrue, il y a une nécessité de coordonner les interventions.
Document final sera disponible dans le rapport final du forum.